Championnat Départemental de Développé couché FFHMFAC 2009

A NE PAS CONFONDRE AVEC MON PRÉCÉDENT ARTICLE, SUR LE CHAMPIONNAT DÉPARTEMENTAL DE FORCE ATHLÉTIQUE

Bon, je n’ai pas réussi à me décider sur l’introduction de mon petit récit (euh, il est un peu long en fait) sur ce Championnat, alors plutôt que de perdre du temps à copier/déplacer/coller/effacer, je préfère vous laisser le choix du préambule…

Préambule 1 (sur l’article) : À vrai dire, je n’envisageais pas de concourir au Développé couché seul cette saison. Je pensais écrire, en revanche, un article sur ma première séance de couché équipé, en imaginant traiter les impressions, les tentatives ratées sur le ton de l’humour. Finalement, les choses ne se sont pas passées comme je l’imaginais, ni comme on me l’avait raconté. Du coup, au vu des essais plutôt concluants, j’ai décidé (bon, en fait c’est Fabien, un compétiteur de ma salle qui m’a convaincu) de me classer pour ce mouvement.

Tant pis pour l’article Lol-super-méga-drôle, tant mieux pour le compétiteur que je m’efforce d’être…

Sinon :

Préambule 2 (sur le Développé couché) : À cause de ses trois mouvements : le Squat, le Développé couché et le Soulevé de terre, je compare souvent la Force athlétique au triathlon; un triathlon de la force.

À côté du « Trois mouvements », le Développé couché seul existe depuis pas mal d’années et attire chaque année de nouveaux adeptes. Pourquoi ? parce qu’il est accessible au plus grand nombre; et que le Couché, il suffit de s’y mettre pour voir les charges progresser au fil des semaines, des mois, des années et, un jour, espérer devenir un pilier de barre… olympique.

Bon, raconté comme ça, ça a l’air facile, mais le Couché, c’est comme tout, au bout d’un moment, faut quand même s’accrocher !

Enfin, pour en finir avec ma p’tite introduction, le Développé couché seul, qui remplace l’haltérophilie aux Jeux Paralympiques, ne serait jamais devenu une discipline reconnue de haut niveau en France sans l’audace et la détermination d’une poignée de passionnés, d’athlètes ou d’anciens athlètes. Et ça, c’était important de le rappeler.

Ou bien :

Préambule 3 : y’en n’a pas, j’déconne.

Allez, maintenant voici comment s’est passée ma compétition :

L’alarme de mon téléphone me réveille à six heures trente. J’ai dormi à peine six heures. Je me lève… et je te bouscule, tu ne te réveilles pas, comme d’habit… Oups ! j’avale un grand verre d’eau, je file aux toilettes avant de passer sur la balance, histoire de vérifier que la pizzeria de la veille avec mes partenaires de la salle d’Argenteuil n’a pas causé trop de dégâts… 72,9 kilos ! À cela, il faut ajouter 1 kilo 500 de marge : 74,400. Mince ! j’aurais pu finir la demi-part de fondant au chocolat que j’ai laissée dans mon assiette ! Vite, la douche, j’avale LE p’tit déj’ des champions arrosé de deux bonnes tasses de café, et c’est l’heure de partir pour Villepinte, mais avant, je dois récupérer Jessy, le petit copain de ma sœur, qui m’accompagne cette fois-ci.

Villepinte, en Seine saint-Denis : la compétition a lieu dans le même gymnase où j’ai bullé le 15 novembre. J’espère cette fois-ci prendre ma revanche au risque de considérer cet endroit comme maudit. Je rejoins le vestiaire où se passe la pesée.

La pesée : 73,2 kilos ! Merde ! j’aurais pu finir la demi-part de fondant au chocolat, reprendre quelques frites et prendre un kir en apéritif !

L’épreuve va se dérouler dans une salle de danse aux murs vert anis / vert pomme et vert eau. Le vert est connu pour ses vertus apaisantes.

Et diurétiques ?

Non ?

Parce que là, c’est pas possible ! Cinq fois en l’espace d’une heure !!! où alors, c’est le froid (la salle n’était pas chauffée), ou bien ce sont le grand verre d’eau et les deux grandes tasses de café de ce matin ou peut-être… le stress…

Il y a davantage de compétiteurs que pour le Trois mouvements; une cinquantaine environ et une quinzaine de club est représentée. Je fais vérifier mon équipement, puis donne la hauteur des supports pour la barre.

Un peu plus tard, on nous annonce qu’il y aura quatre groupes. Je suis appelé dans le troisième.

Pendant que le premier plateau passe, je vérifie le temps que prennent les compétiteurs pour faire leur première barre. 20 minutes environ, à multiplier par trois; ce qui veut dire que j’aurai largement le temps de m’habiller et de m’échauffer pendant le passage du second groupe.

Sans les squats avant, et en pensant qu’il n’y aura pas de soulevé de terre non plus après, participer à une compétition de couché quand on vient des trois mouvements est forcément moins éprouvant physiquement et nerveusement… et pourtant je dois me rendre aux toilettes ! Ça doit être le froid…

Les athlètes du second plateau ont commencé l’épreuve. Je rejoins un des vestiaires pour m’habiller puis j’entre dans l’antichambre de cette compétition : la salle d’échauffement.

L’échauffement : La salle de musculation est suffisamment équipé pour se préparer. Je compte pas moins de cinq bancs de couché et plusieurs centaines de kilos en poids. Je suis surpris de ne voir qu’un ou deux compétiteurs de mon groupe faire leurs gammes. Je m’échauffe tranquillement et je m’apprête à mettre mon maillot lorsque les athlètes en lice attaquent leur troisième barre. Voyant le pauvre Jessy en difficulté pour m’aider à passer les épaules, un groupe de jeunes me proposent leur aide. Cool ! Merci les gars.

Parfait.

Pendant que je triple partiellement 100 kilos, le reste de mon groupe arrive. Ils en ont mis du temps.

Parfait, disais-je ?

Zut ! J’avais oublié la pause de quinze minutes entre le deuxième et le troisième plateau ! %£@# !!!

Tant pis, en attendant je reste à 100 kilos pour éviter de me refroidir. Au moment de la pause, je reprends mon échauffement.

La compétition : un quart d’heure plus tard, mon groupe passe mais sur la douzaine de pousseurs, je risque d’être appelé dans les derniers.

Enfin, au micro, on m’invite à me préparer. Je demande à Jessy de tirer une dernière fois sur mon maillot pour éviter d’être étranglé lorsque j’amènerai la barre sous la poitrine.

C’est à moi maintenant. J’enduis mes mains de «  poudre qui rend fort » (hop, ça me permet de faire un lien sur un des mes premiers articles, pour celles et ceux qui n’auraient pas eu la curiosité de fouiner dans mes archives). Le maillot est-il mis correctement ? Je me ferme, la salle est bruyante. Je pense à ce que je dois faire, attendre les ordres, amener la barre sur la poitrine, être réactif ! Ça va passer !

Barre chargée ! Barre chargée. C’est le signal.

Première barre : 147,5 kilos. Sans problème. Seul bémol, le pareur qui dormait debout, les mains croisées, pendant tout le mouvement et surtout au moment de raccrocher la barre sur les supports (je l’ai vu plus tard, sur la vidéo. Mais bon, j’ai réussi à avoir son nom et son adresse…). Plus sérieusement, les accidents arrivent très vite, même au couché…

Deuxième barre : 152,5 kilos. Allez, je me repose sur la vidéo pour celle-ci.

Troisième barre : 157,5 kilos. Je me rapproche des 160. C’est la cinquième fois que j’utilise le maillot et je n’ai pas l’habitude de tenir cette charge à bout de bras et encore moins de descendre. 160 kilos, c’est aussi le minima en moins de 75 kilos pour être classé national et espérer participer au Championnat de France (espérer, parce que depuis cette année, le règlement a changé et limite le nombre de compétiteurs à dix par catégorie de poids et d’âge).

Pour savoir si ces 157,5 kilos sont passés :

Ben oui, dommage, comme dit Martine, et merci également aux pareurs. La barre à 160, au minimum, ce sera pour une prochaine fois j’espère, pendant les Régionaux et les Interrégionaux de janvier et de février, pour espérer être qualifié.

En attendant, mon record personnel équipé : 152,5 kilos (niveau interrégional)

Pfiou, la longueur de l’article pour un seul mouvement !!! En tout cas, merci à celles et ceux qui ont pris la peine de me lire jusqu’au bout, je tâcherai de faire plus court en 2010…

2 Comments

  1. joyeux noel!!!ravie de voir que tu vas participer aux france de developpe couche a nantes en mars……..alors je vais surveiller tes qualifs!
    je compte sur toi et les pareurs!!!lol
    tes articles sont tjrs aussi vivants et reels ….car oui, cest ce que nous vivons au depart en compet, mais promis l’annee prochaine ce sera moins stressant pour toi, car ce ne sera plus l’inconnu
    J’espere que tout va bien sinon, bonnes fetes, a tres bientot, mariane

  2. Eeuuuhh… on va attendre la suite avant de parler de Nantes, même si j’y pense et pas qu’en me rasant, comme disait l’autre… (Et puis, comme tu y seras, ce serait une occasion de se voir !!!)
    En tout cas, je découvre toujours avec autant de plaisir tes commentaires encourageants.
    Encore merci et je te souhaite à mon tour un joyeux Noël et de bonnes fêtes.

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